Effet de l’amélioration du pâturage naturel par l’introduction de Chamaecrista rotundifolia sur les propriétés chimiques du sol, la structure du pâturage, la production de biomasse et le stock semencier du sol

Auteurs-es

  • Ouedraogo SOULEYMANE Département Gestion des Ressources Naturelles et Systèmes de Production, Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique, Ouagadougou, Burkina Faso
  • Lassina SANOU Département Environnement et Forêts, Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique, Ouagadougou, Burkina Faso
  • Ouattara BABA Département Gestion des Ressources Naturelles et Systèmes de Production, Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique, Ouagadougou, Burkina Faso
  • Sebastien KIEMA Département Environnement et Forêts, Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique, Ouagadougou, Burkina Faso

Mots-clés :

Analyse chimique, Fourrage, Pâturages naturels, Restauration, Stock semencier

Résumé

La dégradation des terres est une évidence dans les écosystèmes arides déjà fragilisés par la variabilité climatique. Les parcours naturels qui assurent l’essentiel de l’alimentation du bétail n’échappent pas à cette situation. Explorer des stratégies d’amélioration de la productivité de ces parcours naturels est une solution palliative à la résolution de l’alimentation du bétail. Cette étude a pour objectif global d’améliorer la production fourragère par l’introduction d’une légumineuse fourragère, Chamaecrista rotundifolia. Pour ce faire, deux dispositifs expérimentaux ont été installés, l'un sur un sol ferrugineux et l’autre sur un sol ferralitique. Deux densités de semis C. rotundifolia ont été utilisées. La fertilisation de 100 kg/ha de triple superphosphate (46% P) a été retenue pour les parcelles concernées. Les résultats indiquent que le type de sol, le désherbage au semis et la densité de semis de la légumineuse ont eu des effets significatifs sur le nombre de pieds de C. rotundifolia /m² dans le pâturage naturel trois ans après son introduction. Les traitements témoins ne comportent pas de semences de C. rotundifolia dans les deux horizons du sol prospectés (H0-10 cm et H 10-20 cm). La production de biomasse C. rotundifolia, a été plus élevée au mois d’août comparativement à l’évaluation au mois de juillet avec une production moyenne de 1811 kg MS/ha contre un maximum de 1070 kg MS/ha dans le mois de juillet. Les résultats de l’analyse de la biomasse montrent une teneur plus élevée en azote chez C. rotundifolia par rapport aux autres espèces et ce sur les mêmes sols, ce qui dénote de la capacité de C. rotundifolia à fixer l’azote atmosphérique.

Mots-clés: Fourrage, Pâturages naturels, Restauration, Stock semencier, Chamaecrista rotundifolia

Téléchargements

Publié-e

13-06-2023

Numéro

Rubrique

Ressources Naturelles et Foresterie

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