Résumé

Les premières études sur les venins de scorpions ont été essentiellement motivées par l'importance médicale des piqûres de ces animaux dans plusieurs régions du monde telles  l'Afrique du Nord et du Nord-Est, le Moyen Orient et le Mexique. Il était normal que les premiers venins analysés, aient été ceux de quelques espèces pouvant être mortelles pour l'homme. Considérant, d'une part, la quantité limitée de venin qu'un scorpion peut injecter et, d'autre part, le tableau clinique dramatique qui peut résulter d'une seule piqure de l'animal, on en vint rapidement à penser que cette sécrétion devait contenir des principes d'une très grande activité biologique dont la purification était hautement souhaitable afin que l’ont pût  déterminer leur structure chimique et élucider leur mode d'action. C'est ainsi qu'une nouvelle famille de protéines neurotoxiques allait être caractérisée. Plus le nombre de données sur ces substances va s'accumulant, meilleur est l'usage que l'on peut en faire en tant qu’outils spécifiques en neurobliologie.