Résumé

L’étude de la réponse des cultures au déficit hydrique est importante dans les zones où les ressources en eau sont limitées. Cette étude a été réalisée sur la période 2009-2011 dans l’objectif d’étudier l’effet du déficit hydrique sur la productivité de la luzerne dans le périmètre de Tadla. Sous irrigation gravitaire, quatre régimes hydriques (100 %, 80 %, 60 % et 40 % ETc) ont été comparés. Sous irrigation localisée, ces mêmes régimes ont été associés à deux écartements entre rampes (50 cm et 75 cm). Les observations ont porté sur le sol, le système racinaire et la biomasse à chaque coupe. Les résultats ont montré que le rendement annuel maximal moyen obtenu est de 23,2 T.ha-1. La contribution des cycles de printemps au rendement annuel varie de 55% sous le régime 100% ETc à 65% sous 40% ETc. Les rendements de la luzerne dépendent, en plus des quantités d’eau apportées, de l’emplacement des apports à l’intérieur d’un cycle. L’efficience d’utilisation de l’eau varie d’un cycle à l’autre et d’une saison à l’autre. Elle est maximale au printemps et faible en hiver. L’irrigation localisée permet de réaliser des rendements similaires à l’irrigation gravitaire avec moins d’eau et plus d’efficience agronomique.


Mots clés: Luzerne, Déficit hydrique, Irrigation gravitaire, Micro irrigation, Efficience d’utilisation de l’eau, Maroc.