Résumé

Afin de mieux comprendre l’écosystème rumen par l’étude de l’évolution du nombre des bactéries totales et celui de certaines flores spécifiques, deux techniques de quantification sur filtre sont proposées.(i) L'acridine orange est un fluorochrome qui se fixe sur les acides nucléiques de toutes les bactéries et permet de les colorer en vue de les dénombrer. Parallèlement, les cellules viables ont été dénombrées par culture en milieu solide pour comparaison. Les nombres obtenus par la technique de coloration ont été supérieurs à ceux des cellules viables d’une unité logarithmique, du fait que la première technique tient compte à la fois des cellules vivantes et mortes. (ii) L'immunofluorescence indirecte, basée sur des anticorps polyclonaux dirigés contre dix souches naturellement majoritaires du rumen de mouton, a été également utilisée pour le dénombrement de ces souches en fonction du temps. Les résultats obtenus montrent une bonne spécificité des anticorps et un suivi efficace des différentes souches utilisées.